Saint-Georges – son histoire
Origine du nom
La paroisse originelle, en occitan Bèlaiga, « belle eau », désignant sans doute un ruisseau aux eaux claires, a pris le nom de son saint patron, Georges, qui procède du grec georgios, « agriculteur ».
(Dictionnaire toponymique des Communes – Bénédicte Boyrie-Fénié)
Situation
Saint-Georges est bordée à l’ouest par le Lot. La commune est située dans la plaine et sur les coteaux dominant la vallée. Elle est parcourue par la D243 vers Penne d’Agenais et par un écheveau de chemins secondaires, au carrefour desquels est établi le village. Trois ruisseaux, La Bellaygue, La Monesse, et La Grane traversent également la commune pour se jeter dans le Lot.
Dans la plaine se développent les cultures maraîchères et les pépinières, alors que dans les côteaux, les vergers de pruniers d’Ente dominent. Les cultures de céréales et de tabac complètent le paysage.
Un peu d’histoire
La première mention connue de la commune remonte à 1271. Elle porte alors le nom de Paroisse de Bellaygue et compte environ 500 âmes. Au moyen âge, cette paroisse dépend de la juridiction de Tournon.
Sous l’ancien régime, la paroisse de Saint-Georges de Bellaygue est située sur les coteaux. La partie située dans la plaine dépend de Ladignac dont l’église est implantée sur la rive opposée du Lot.
Après la révolution de 1789, la juridiction royale de Tournon constitue la commune et le canton de Tournon, englobant Saint-Georges.
En 1837, commence le démembrement de cette vaste commune et Saint-Georges est englobée dans la commune nouvellement créée de Saint-Vite.
Par un décret du 1er juillet 1946, suite à une pétition, Saint-Georges se détache de Saint-Vite et est érigée en commune distincte. Elle compte 411 habitants.
Aujourd’hui, Saint-Georges, commune rurale, fait partie du canton de Tournon d’Agenais et est l’une des 19 communes de Fumel Vallée du Lot.
Reportage sur les orgues de Saint-Georges
Situation de Saint-Georges